Effectif en permanents impliqués: 6 chercheurs/enseignants-chercheurs, 1 ingénieur de recherche, 1 ingénieur d’études, 1 assistant ingénieur et 2 techniciens.

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Les activités propres de l’équipe soutiennent quels thèmes du GDR ? :

• Thème 1 -  Approches omiques chez les espèces animales non modèles pour comprendre les mécanismes et effets des contaminants. 

• Thème 3 – Effets différés, effets multigénérationnels et transgénérationnels. 

 

Axes de recherche et objectifs :

Une partie des activités de l’équipe s’organise autour de la caractérisation des réponses des organismes à court- (plasticité phénotypique) et long-terme (adaptation) aux concentrations environnementales de polluants. La finalité de nos recherches est de mieux comprendre les relations causales entre l’exposition aux xénobiotiques et la santé, la fonction et les services des écosystèmes. Nous combinons une approche « bottom-up » -en étudiant comment différents phénotypes peuvent s’exprimer à partir d’un même génotype en réponse aux polluants- avec une approche « top-down » -en étudiant comment la présence de polluants dans un écosystème peut favoriser la sélection de génotypes particuliers-. Cette recherche multidisciplinaire est possible par l’utilisation d’un vaste répertoire de techniques maitrisées et développées par le LECA et allant des outils classiques d’écotoxicologie (bioessais, enzymologie, marqueurs cellulaires…) aux derniers outils de séquençage (RNAseq, DNAseq, exon-capture, metabarcoding). Dans ce contexte, nos recherches s’articulent autour de 3 axes principaux :

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1) Comment peut-on comprendre les effets de concentrations environnementales de xénobiotiques au niveau individuel et sub-individuel ?

Les corrélations entre l’exposition aux xénobiotiques et leurs effets sont étudiées au niveau de l’organisme (toxicité, résistance, croissance, fécondité) et du sub-organisme (expression génique, perturbation endocrine,…).

2) Comment peut-on estimer l’impact à long terme des polluants en conditions contrôlées ?

Afin de mieux appréhender de façon réaliste l’impact des polluants, les études doivent être menées à une échelle multigénérationnelle. Nous avons débuté depuis plusieurs années l’étude des effets trans-générationnels de polluants ubiquitaires sur nos modèles d’étude (moustiques et amphibiens). Ces études nous permettent aujourd’hui d’identifier les mécanismes conduisant à l’adaptation ou au déclin des populations et de discriminer les effets trans-générationnels (épigénétiques) des effets génétiques.

3) Comment peut-on estimer les effets des polluants dans un monde avec de multiples stress ? 

Pour caractériser les relations entre les organismes et leur environnement, nous utilisons les nouveaux outils de eDNA metabarcoding développés au LECA pour comprendre l’abondance relative, la distribution, la diversité et l’adaptation des organismes présents dans des milieux naturels pollués. Cette approche, innovante en écotoxicologie, peut servir de proxy pour caractériser sans a priori la biodiversité des milieux aquatiques soumis à une pression polluante avant d’aller plus en détail dans la recherche des mécanismes responsables de la disparition ou de la colonisation de ces milieux par certaines espèces.

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Principaux programmes de recherche en cours :

• AquaDNA AO ANR Ecotechnologies & EcoServices (ECO-TS) 2014. Nouvelles technologies ADN pour estimer la biodiversité des invertébrés aquatiques

• REAGIR AO ANSES 2014. Résistance aux pyréthrinoïdes chez Aedes aegypti - Evaluation de nouveaux candidats insecticides et étude du phénomène de réversion

• Ecotox-READ Appel à Projets DiPEE - FREE – ZAA 2015. Chronologie des Impacts des pollutions sur la biodiversité : approche écotoxicologique par la retrobservation de l’ADN dans les sédiments

• Contrat industriel BAYER 2017. Mécanismes de résistance des moustiques vecteurs du paludisme aux mélanges d’insecticides utilisés en Indoor Residual spraying (IRS).

• SUGARFROG Financement IDEX Initiatives de recherche stratégiques (IRS) COMUE UGA 2017.  Effets métaboliques transgénérationnels des perturbateurs endocriniens sur les amphibiens : rôle dans le déclin des populations

• TRANSENDO Initiative Structurante EC2CO-CNRS 2018. Etude des effets transgénérationnels des perturbateurs endocriniens sur les amphibiens : rôle dans le déclin des populations.

• CANDYFROG PNR EST ANSES 2018. Validation d’un modèle amphibien pour l’étude des effets métaboliques transgénérationnels des perturbateurs endocriniens

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Partenariats :

• : Publics :

1 - UMR-LEHNA, UMR-Sebio, UMR-Cefe, UMR-Epoc

2 – OFB, Agences de l’eau

• : Privés

Bayer Cropsciences

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Equipement – spécificité de l’équipe :

• Animalerie amphibien : systèmes de stabulation d’amphibiens modèles (xénopes tropicalis) ou de terrain (grenouilles vertes, rousses, agiles).

• Insectarium I2 pour le maintien d’espèces de moustiques locales ou tropicales.

• Salles d’expérimentation : dispositif pour des expositions en conditions statique, pour l’ensemble des organismes étudiés par l’équipe. Ces dispositifs concernent des volumes de plusieurs litres, pour des températures de 20 à 28 °C, pour des durées pouvant aller jusqu’à plusieurs mois.

• Salle d’analyses biométriques : le laboratoire dispose de loupes binoculaires (dont une à épifluorescence) et microscopes (dont un à fluorescence) et équipés de caméra.

• Salle d’histologie : le laboratoire est entièrement équipé en matériel d’histologie avec cryotome.

• Salle de biochimie. Cette salle est dédiée à la mesure de l’ensemble des biomarqueurs moléculaires via des lectures par spectrophotométrie et spectrofluorimétrie.

• Salle de protéomique dédiées au Western blot.

• Salles de biologie moléculaire. Le laboratoire dispose de plusieurs salles de biologie moléculaire dédiées à l’extraction d’acides nucléiques à partir de tissus et d’échantillons environnementaux, à la PCR, à la qPCR (iQ5 Biorad), à ddPCR.