La réponse des organismes à une contamination varie selon le stade de développement et l’âge et peut s’exprimer à la fois aux niveaux génomique et phénotypique, au cours de l’exposition mais aussi de façon différée. Décrire et formaliser les mécanismes impliqués dans le transfert d’effets multi- et trans-générationnels constitue un enjeu scientifique important, qui demeure à ce jour encore contraint par des verrous méthodologiques liés notamment à la diversité des modèles biologiques. Dans le cadre du GDR, les questionnements de recherche abordent l’étude des modes d’action et des mécanismes moléculaires impliqués : i) dans les des effets différés suite à une exposition au cours de fenêtres très courtes du cycle de vie (plasticité développementale), ii) dans le transfert d’effets entre des parents exposés et les descendants (plasticité trans-générationnelle) et enfin iii) lors d’exposition chronique (historique) de populations (effets microévolutifs).

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