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LIENSs, UMR 7266, La Rochelle Université-CNRS, La Rochelle

Effectif en permanents impliqués: 4 enseignants-chercheurs, 2 chargés de recherche CNRS, 3 personnels techniques.

Les activités propres de l’équipe soutiennent quels thèmes du GDR ? :

  • Thème 1 - Les approches omiques chez les espèces non modèles pour comprendre les mécanismes et effets des contaminants.

  • Thème 2 - Intégration biologique, vulnérabilité des espèces pour mieux évaluer la qualité des milieux.

  • Thème 3 - Les effets différés, effets multigénérations et transgénérationnels

  • Thème 4 - Les mécanismes d’accumulation, devenir et transfert des contaminants le long des chaînes trophiques.

 

Axes de recherche et objectifs :

  • Comprendre les processus qui conduisent à la bioaccumulation et à la détoxication des contaminants dans les organismes marins, qui vont dépendre des voies d’incorporation (exposition), du degré d’évolution des organismes (stratégies) et déterminer des capacités de transfert dans les réseaux trophiques (bioamplification vs. bioréduction)

  • Comprendre l’impact des contaminants et d’autres facteurs de stress (salinité, hypoxie, température, acidification) sur les performances physiologiques et comportementales des animaux marins dans un contexte de changements environnementaux

  • Définir les effets des contaminants, seuls ou mélangés, en conditions contrôlées ou , sur les organismes marins à différents degrés d’organisation, comprenant les réponses moléculaires, systémiques, physiologiques, écologiques ou populationnelles.

  • Cibler l’importance d’espèces bioindicatrices de l’état de contamination du milieu et de ses variations spatio-temporelles

  • Décrire les mécanismes d’accumulation, le devenir et le transfert des contaminants dans les organismes marins et le long des réseaux trophiques.

Les activités de recherche des personnels de LIENSs visent à comprendre les effets de facteurs environnementaux sur la physiologie et le comportement des organismes marins dans un contexte de multistresseurs, parmi lesquels le devenir et les effets des contaminants dans le milieu marin. Il s'agit notamment :

  1. D’évaluer l’impact de facteurs environnementaux conjugués - contaminants chimiques (métaux traces, polluants organiques) et paramètres physiques (température, pH), considérés de manière isolée ou conjuguée chez différentes espèces d’invertébrés et vertébrés marins. Dans ce contexte, nous visons à estimer l’effet de l’exposition chronique à de faibles doses de contaminants, au niveau individuel et au niveau de la descendance chez des espèces modèles ou non modèles.

  2. De déterminer les processus de bioaccumulation et l’organotropisme par l’utilisation des traceurs radioactifs ou isotopiques qui permettent de déterminer les voies d’incorporation et d’élimination des contaminants et d’en décrire les paramètres cinétiques.

  3. De comprendre et déterminer les processus de détoxication chez les organismes marins qui déterminent la biodisponibilité pour leurs prédateurs et ainsi leur transfert dans les réseaux trophiques. Ces processus conduisent également à diminuer ou accroitre le risque toxicologique des contaminants (détoxication sens lato vs activation). Parmi les facteurs influençant la bioaccumulation des contaminants, la qualité de la nourriture et les paramètres physico-chimiques du milieu (e.g., température, acidité) sont donc d’un intérêt particulier car ils gouvernent l’efficacité d’assimilation chez les prédateurs et la biodisponibilité des contaminants dans le milieu et dans les proies.

  4. De montrer si les effets observés à l’échelle individuelle ont des conséquences à l’échelle populationnelle par la modélisation démographique. Les oiseaux marins sont des modèles biologiques particulièrement bien adaptés pour ces approches dès lors que leur histoire de vie et leur démographie sont connues et suivies.

  5. D’évaluer les niveaux de contamination des écosystèmes marins de différentes latitudes/zones climatiques dans une approche comparative en prenant en compte l’ensemble des réseaux trophiques jusqu’aux prédateurs supérieurs marins.

  6. De prendre en compte le risque toxicologique pour le consommateur humain de produits de la mer lié aux contaminants en considérant les bénéfices nutritionnels qu’ils apportent (acides gras et acides aminés essentiels, oligo-éléments).

Principaux programmes de recherche en cours :

  • ANR ILETOP

  • ANR APPROVE

  • ANR ISO2MET

  • ANR ECODIS

  • ANR CUTE

  • ANR ARCTIC-STRESSORS

  • Projet FRB MERCy

  • Projet ARCTOX

  • Projet IUF GLOMER

  • Projet Région Nouvelle Aquitaine EXPO

  • Projet UE BehavArcTox

  • Projet FEAMP QUAMPO

  • Projet AQUAECO

  • Projet FEDER QUALIDRIS

  • Projet QUALIPERTUIS

Partenariats :

  • : Publics :

1 – UMR CEBC, UMR EPOC, UMR MARBEC, IPHC, MMS, LBBE Lyon , Laboratoire d’écotoxicologie INRAE Lyon, LEX IFREMER

2 – IAEA, Monaco

  • : Réseaux :

GDR Guyane, GDR GRET

  • : Privés

Les Ports de La Rochelle

Equipement – spécificité de l’équipe :

  • Plateforme Analyses Elémentaires : ICP-optique et ICP-MS, AMA. Le laboratoire est équipé pour la mesure de 80% des éléments du tableau périodique.

  • Plateforme Expérimentation Aquacole : systèmes d’élevages et de stabulation pour les espèces aquatiques comme les poissons marins et d’eau douce, les mollusques bivalves et céphalopodes, les crustacés. Le laboratoire dispose également d’un marais salé contenant une dizaine de claires ostréicoles et permettant des expérimentations (e.g., encagement)

  • Plateforme Analyses Isotopiques : IR-MS, GC-IR-MS. Ces équipements permettent de déterminer les ratios isotopiques du C, de l’N et du S dans les matrices environnementales et sur des composés spécifiques (acides gras, acides aminés).

  • Plateforme de Biologie Moléculaire : thermocycleurs, Q-PCR, Nanodrop, Fast-prep, Qubit, western blot, etc.

  • Plateau technique de Radioécologie : le laboratoire est équipé et habilité pour l’utilisation et la mesure des éléments radioactifs béta (14C, 3H) et gamma (109Cd, 203Hg, 110mAg, 65Zn)

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